vendredi 18 septembre 2009

WENDIGO #1 : une nouvelle inédite de VICTOR ROUSSEAU


La composition du sommaire du #1 de WENDIGO touche à sa fin...!

Dernier auteur anglo-saxon à être programmé pour cette première livraison, Victor Rousseau est un quai inconnu en France en dépit d'une oeuvre multiforme et allant du meilleur au pire, le tout dans la grande tradition des auteurs de pulps tels que nous les chérissons en fin de compte...

La vie de Victor rousseau, de son vrai nom Victor Rousseau Emanuel (1879 - 1960, UK puis USA) est elle-même plutôt mystérieuse et seules les recherches acharnées de l'Américain Morgan Wallace ont permis de la démêler un bonne partie et d'établir que la carrière de Victor Rousseau (alias H. M. Egbert, Lew Merrill, Clive Trent, George Munson et Victor R. Emanuel) fut, avant les années 1930, assez différente de celle qu'on pensait : il fut par exemple un précurseur du genre «Détectives de l'Occulte» avec une première série de nouvelles remontant à 1909 et publiées dans des journaux américains que l'on avait cru, jusqu'aux découvertes de Morgan Wallace, écrite pour Weird Tales seulement en 1926 et 1927 alors que ce n'était qu'une réédition déguisée... Il fut aussi l'auteur d'un «classique» de la SF d'avant-guerre avec The Messiah of the Cylinder paru aux USA en 1917.


(la seule photo jamais publiée de Victor Rousseau,
in
Argosy, mars 1931)

Les traductions en français de Victor Rousseau sont quasiment inexistantes : un court roman d'aventures fantastiques en édition semi-pro (L'Oeil de Balamok, The Eye of Balamok, in All-Story Weekly, USA, 1920, Éd. Antarès, 1991, coll. «L'or du Temps» #1, trad. J.-P. Moumon), une longue nouvelle fantastique dans l'anthologie 13 histoires de sorcellerie chez André Gérard Marabout en 1975 («Quand veillent les dieux morts», «When Dead Gods Wake» in Strange Tales of mystery and terror, nov 1931. USA, une nouvelle policière dans le #1 du magazine québécois Mon Roman Policier («La main du cadavre», fev. 1941, «The Crooked Finger», USA 1917) et 3 nouvelles non fantastiques sur la vie dans un village au bord du Saint-Laurent dans la revue mensuelle québécoise La Canadienne en 1920 et 1921, originales in The Blue Book Magazine, USA, 1914 et 1915.

Victor Rousseau faisant partie des auteurs que je compte «suivre» dans WENDIGO, j'ai longtemps hésité sur la première nouvelle à traduire, optant finalement pour une histoire indépendante (non liée à une ses trois séries de «Détectives de l'occulte»...) et datant du début de sa carrière : «Jackson's Wife» in The Smart Set, USA, mai 1909. Ce texte rarissime et inconnu même de nombre de spécialistes anglo-saxons m'a été communiqué par Morgan Wallace.



Puisque je parle de Morgan, c'est lui qui se chargera du texte de présentation de cette nouvelle. Morgan a aussi fait bien plus que rechercher les publications inconnues de Victor Rousseau puisqu'il a publié sous le label The Spectre Library trois superbes livres de lui reliés avec jaquette et tirés à 200 ex. : The Surgeon of Souls (recueil fantastique, 2006, épuisé), The Tracer of Egos (recueil fantastique, 2007) et The Devil Chair (roman SF/thriller, 2008). Le site de The Spectre Library : http://www.spectrelibrary.com



Pour acheter un ex. (port compris) de L'Oeil de Balamok, qui n'est pas épuisé, envoyer un chèque de 9 Euros à l'ordre de «Antares», 19 rue THIERS, 83590 GONFARON.

La nouvelle sera traduite par Philippe Aes.

RDN

vendredi 11 septembre 2009

WENDIGO #1 : et la nouvelle de MORGAN ROBERTSON est...


Au centre

Pour accompagner le dossier consacré à Morgan Robertson, j'ai finalement choisi «From the Darkness and the Dephts», une histoire d'horreur maritime avec une touche de cryptozoologie parue dans le # de janvier 1913 de la revue américaine New Story Magazine.
C'est donc une nouvelle de la fin de la carrière de Morgan Robertson puisque celui-ci décèdera deux ans plus tard.
Elle a été reprise en 1914 dans son recueil The grain ship puis, des décennies plus tard, dans le # d'août 1969 de F&SF ! Avec un peu plus de chance, on aurait donc pu la lire dans notre Fiction national de l'époque...
La traduction sera assurée par Martine Blond.

RDN

jeudi 3 septembre 2009

Nouveau format pour WENDIGO


Contrairement à ce qui avait été indiqué dans le message de présentation de WENDIGO inaugurant ce blog, le format de la revue ne sera pas au standard des livres de L'Oeil du Sphinx (14/22,5 cm) mais à celui de la revue Historia Occultae aux mêmes éditions, c'est à dire 15,5/24cm, toujours pour 128 p. environ et broché avec dos carré.



Un format plus style revue, donc, et permettant un plus grand impact visuel de la couverture couleurs, une meilleure gestion de l'iconographie intérieure et un peu plus de texte pour le même nombre de pages...

RDN

mercredi 2 septembre 2009

WENDIGO #1 : un inédit d'ACHMED ABDULLAH


Une information qui ne va pas étonner ceux qui me connaissent, Achmed Abdullah sera au sommaire du #1 de WENDIGO avec «Fear» (in Detective Story Magazine du 3 février 1919), une short story typique de sa production mêlant exotisme vécu et aventure, le tout avec un brin de fantastique et une touche d'horreur. Mais cette fois, l'auteur nous emmène loin des univers chinois et musulmans qui ont fait sa renommée pour une expédition ayant mal tourné dans les profondeurs de l'Afrique (nouvelle traduite par Rémy Lechevalier.) D'autres inédits de lui suivront.


(Achmed Abdullah, sans doute dans les années 1920...
et avec un petit air à la Jacques Bergier...)

Né en Crimée en 1881 et fils d'un aristocrate russe et d'une princesse afghane, Achmed Abdullah fut un aventurier et un espion à la vie empreinte de légende et de mystère avant son installation aux USA au cours des années 1910 et le début d'une prolifique et brillante carrière dans les plus grands pulps, journaux et magazines «chics» qui se termina avec sa mort en 1945 suite à des problèmes cardiaques. Il a laissé aussi de nombreux livres derrière lui et touché de près au cinéma : il a été notamment nominé pour l'Oscar du meilleur scénario en 1935 en tant que co-auteur de celui des Trois lanciers du Bengale de Henry Hathaway avec Gary Cooper.

RDN